Notre Action
Le Collectif Communs Chemins
Communs chemins,
destinées communes.
Le constat est clair, le système actuel est délétère et nous devons inventer un nouveau chemin à emprunter ensemble, vers un avenir qui n'est pas une impasse. Au gré des rencontres et rêves de chacun, nous en sommes venus à changer de paradigme et nous lancer dans l'aventure, pour notre propre bien et celui de ceux qui voudront embarquer avec nous, dans ce chemin commun vers le futur différent que nous construisons.
Qui sommes nous ? Un collectif de 6 personnes au départ, ayant acquis des terres pour développer nos activités en autonomie et permaculture.
Situées en Aveyron, dans la vallée du Lot, elles sont constituées d'un terrain agricole de 3 hectares ainsi que 7 hectares de bois avec une source et un ruisseau.
Nous allons y développer notre autonomie par l'agro-sylvo-pastoralisme, une pépinière de vivaces comestibles, la création de chemins jardinés, l'accueil et le soin de l'humain, ainsi que des animations ludiques et des formations pour vous accompagner dans votre transition personnelle. Les chefs de projet seront l'autonomie et la permaculture, dans le but de transmettre au plus grand nombre les clefs et outils que nous aurons défrichés pour vous.
Notre idéal est, à terme, de créer une route de la permaculture reliant chaque lieu permacole et tendant vers l'autonomie par des chemins comestibles. Ainsi, chaque lieu sera à moins d'une journée de marche des autres, pour des woofeurs en quête d'apprentissages.
HISTORIQUE :
Tout à commencé fin 2018 :
Lucie lance un appel sur les réseaux sociaux pour constituer un collectif de futurs voisins dans un but d'achat de terrain, de mutualisation, d'entraide et d'autonomie alimentaire et énergétique. Un petit groupe se forme, dont certains partiront et d'autres resteront, suivant les directions prises par le collectif, qui s'affinent petit à petit grâce aux échanges de chacuns. Très vite le noyau dur se composera de Lucie, Olivier, Céline, Amélie, Christelle et du couple de retraités Danielle & Daniel, surnommés les Daniel's. Lucie détermine par ses recherches et croisements de centaines de cartes quelques secteurs plus propices à l'autonomie (vous pouvez retrouver un résumé de ses recherches ici : https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02AepkqTaCdQUzHcYk6USEv9Zi9zguCJHc2oAC2ByPQbpPxotUGvX99gusArMNWzv6l&id=1450052947)
Des priorités sont déterminées dans l'ordre suivant :
- Le budget, qui doit rester en dessous de 15000€, frais de notaire compris.
- L'eau, qui doit être présente sur le terrain, de préférence provenant de plusieurs sources (source à l'année, ruisseau, puits,.. ou récupération des eaux de pluies d'un bâtiment, mais dans ce cas l'investissement sera plus important car il faut surdimensionner les capacités de stockage)
- La possibilité de construire des bâtiments (bâtiment en place, ruine cadastrée, terrain constructible, terrain agricole constructible, zone STECAL https://www.ecologie.gouv.fr/constructibilite-en-zones-agricoles-naturelles-et-forestieres ,..)
- De la forêt, de préférence constituée de châtaigniers ou de chênes pour avoir une base d'autonomie alimentaire glucidique.
Et les recherches commencent, sur plusieurs sites de ventes immobilières.
Juin 2019 :
Danielle trouve une annonce intéressante en Aveyron. Christelle, Olivier et Lucie visitent le terrain et ont un coup de coeur, appuyé par l'argument vital de la présence d'eau (source et ruisseau), de châtaigniers et chênes (arbres anti-famine), de constructibilité pour un ou plusieurs projets agricoles ainsi que la capacité globale de résilience du secteur de la vallée du Lot en Aveyron.
Le propriétaire vient d'hériter du terrain au décès de sa mère, il en demande 20000€, ou 13000€ s'il peut récupérer l'argent de la coupe de 2ha de sapin Douglas sur deux parcelles du terrain. Le jour même nous rencontrons le maire du village, qui nous confirme le PLU : la prairie est en zone Agricole Constructible, mais la parcelle de Douglas de 2ha, auparavant en zone agricole passera en zone Nature dans le prochain PLU ce qui est tout à fait compréhensible étant donné la pente importante de cette parcelle où nous-même n'aurions pas pris le risque de construire.
4 novembre 2019 :
Après une longue attente due au montage de la SCI, aux retards du notaire et aux 2 mois de stress pour savoir si la Safer préempte le terrain, nous signons enfin l'acte de propriété ✌️
1er décembre 2019 :
Emménagement dans la première colocation sur la commune pour 4 associés : le couple de retraités nommés les Daniel's ainsi qu'Olivier et Lucie.
Plantation des 100 premiers arbres fruitiers, création de rencontres et petits chantiers écoles autour de la permaculture ainsi que de chantiers d'entraide les uns chez les autres pour lancer une dynamique de réseau. Gros succès mais…
Mars 2020 :
Premier confinement, Olivier et Lucie s'installent sur le terrain en tente et hamac, armés d'une brouette, de deux chaises et un réchaud à bois qui permet de recharger lampes frontales et téléphones, découvert par Lucie lors d'un reportage sur l'ouragan Katrina (pour celles et ceux que ça intéresse, elle l'utilise depuis plusieurs années : https://www.bioliteenergy.com/products/campstove-2-plus).
C'est durant cette période, grâce à l'aide ponctuelle d'un voisin et d'un couple d'amis, qu'ils construisent "la Tonnelle", une cuisine d'été abritée et une grande tablée pour accueillir adhérents de l'association et stagiaires en été.
La scierie qui doit venir couper les 2ha de Douglas pour le compte de l'ancien propriétaire nous fait faux bond : nous sommes bloqués pour les plantations prévues, car les engins risquent de faire de gros dégâts.
Juillet et août 2020 :
Nos deux premiers stages de permaculture dans la forêt, qui se déroulent sur un mois chacun suite à une énorme demande. En effet, nous proposons une alternance cours/bénévolat sur 4 semaines pour 60€ d'adhésion à l'association que nous avons créée pour propager les outils de permaculture. Nos anciens stagiaires nous recommandent encore, ça a dû leur plaire…
Mars 2021 :
Les avancées de trésorerie d'une associée permettent d'investir dans un groupe électrogène et une pompe afin de faire remonter de l'eau de la source jusqu'à la prairie, 50m plus haut : l'aménagement et les plantations pourraient commencer mais nous sommes toujours bloqués par la scierie qui nous balade de date en date.
La grangette centenaire de 18m2 est retapée grâce à l'ancien propriétaire charpentier. Elle servira de cuisine commune au collectif et d'abri pour ceux qui œuvrent sur le terrain.
Juillet août 2021 :
Deuxième année de stages perma sur le terrain, cette fois sur 2 semaines, les bénévolats se faisant en amont pour ceux qui le souhaitent. Encore une belle fournée et de belles rencontres !
Octobre 2021:
La scierie se décide enfin à venir couper le bois, mais seulement lorsque nous commençons à les menacer de faire annuler la coupe… Ce qui selon eux devait durer 3 semaines va s'éterniser jusqu'à mars 2022. Danielle n'en verra pas la fin, elle décédera durant l'hiver suite à une maladie fulgurante. Son conjoint se retire du projet.
Mars 2022 :
Un premier jardin est initié sur une des parcelles de Douglas coupée. Place à l'expérimentation : un mélange de graines diverses est semé à la volée pour voir ce qui est adapté à ce sol nu ravagé par les engins, des tests de plantes couvre-sols sont lancés (consoude naine, fraisiers, géranium rampant) et… c'est la petite oseille, sauvageonne déjà installée dans la prairie, qui gagne en produisant des plaques de presque 1 mètre de large dès la première année !
Nous proposons dorénavant des sessions courtes d'accompagnement au design permacole, sur deux week-ends espacés d'un mois, où Lucie forme au design permacole le 1er week-end, puis accompagne les designs personnalisés de chacuns qui seront aussi travaillés en groupe avant les rendus du dernier week-end.
Mai 2022 :
Une autre coloc se forme avec Olivier, Lucie et de nouveaux venus aspirants associés : Christelle & Jimmy portant un projet de plantes tinctoriales et PAM (plantes aromatiques et médicinales), malheureusement un problème de santé met fin à leur projet agricole… Tant pis, nous avons au moins gagné des amis 😉
Début 2023 :
Création d'une nouvelle formule pour le CDP 72h (cours de design en permaculture) : en lien avec l'association Sembius, le stage se déroule sur 6 week-ends de février à juin.
Forts de notre expérience, nous décidons d'ouvrir plus largement le collectif à de nouveaux associés et à des personnes souhaitant tester ce mode de vie : une demi douzaine d'aspirants vont venir nous rejoindre peu à peu !
BUTS, FONCTIONNEMENT:
À l'origine, nous ressentions tous une urgence viscérale à nous créer un espace où établir notre autonomie et assurer nos besoins primaires. C'est pourquoi au départ le collectif s'est formé. Il a cependant très vite évolué vers une envie commune de transmission pour accompagner d'autres personnes dans leur transition. Nous avons donc rapidement créé SALTA12, l'association qui porte les stages et formations que nous proposons.
Notre but maintenant, s'il est toujours d'assurer notre résilience alimentaire et énergétique, s'est ouvert à la troisième éthique de permaculture qui est de créer l'abondance et de redistribuer le surplus pour prendre soin des êtres vivants et de la nature.
Nous avons donc prévu un design permettant de redistribuer à terme de la nourriture ainsi que nos connaissances et expériences à toutes et tous, avec une attention plus particulière envers les personnes fragilisées par la pauvreté et les plus jeunes, ceux qui vont vivre les chocs à venir de plein fouet.
Nous avons monté la SCI Collectif Communs Chemins après avoir constaté que c'était le format le plus rapide, peu onéreux et souple pour pouvoir évoluer en s'adaptant aux difficultés et opportunités rencontrées. Nous avons pu avoir d'emblée le même nombre de parts chacun, ce qui correspondait à notre volonté d'avoir un modèle de gouvernance horizontale où chaque personne possède une voix, comme dans une SCOP (https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9t%C3%A9_coop%C3%A9rative_et_participative). Cependant, il était prévu que si l'un de nous avait mis plus d'argent, nous l'aurions remboursé grâce à un rachat en crédit-vendeur (comme un leasing ou crédit-bail) jusqu'à avoir le même nombre de parts.
Cette formule est pratique pour des petites sommes, mais ça devient plus complexe quand les sommes sont plus importantes et les lots immobiliers très différents (comme entre un T4 et un studio), de plus nous ne sommes pas à l'abri d'un rachat ou d'une succession qui pourrait détourner le projet commun de ses buts ; nous avons donc voté l'entrée de l'association SALTA12 (que nous avions créée indépendamment pour faire de la pédagogie sur la permaculture) dans la SCI en tant qu'associée majoritaire.
L'association rachète donc petit à petit des parts dans la SCI (à capital variable) pour devenir majoritaire, ce qui nous permettra d'intégrer légalement les éthiques de permaculture, intimement liées au fonctionnement de SALTA12, dans notre fonctionnement entre associés de la SCI. Il est vrai que nous fonctionnons déjà selon ces éthiques, mais ainsi ce sera contractuel et non un vœu pieux que nous faisons en espérant que tout le monde s'y tienne.
Comme déjà dit, nous avons opté pour un fonctionnement horizontal : le chef, c'est le but que nous nous sommes fixés dès le départ : autonomie alimentaire et énergétique grâce aux outils de la permaculture (éthiques, principes, méthode de conception/design, stratégies, techniques permacoles), nous y avons adjoint d'autres valeurs communes qui se sont révélées plus tard : exemplarité/reproductibilité/transmission et épanouissement de chacun. Car à quoi sert de chercher des alternatives si c'est pour copier le fonctionnement délétère du système dont on veut s'émanciper ? Et nous souhaitons que le chemin alternatif que nous aurons défriché puisse servir à celles et ceux qui viennent ensuite.
Les décisions fondamentales sont votées à l'unanimité, celles du fonctionnement courant à la majorité, et pour chaque domaine d'expertise qui demande une spécialisation, des connaissances/expériences et des décisions rapides, nous avons des référents (permaculture, permaculture humaine, mécanique, électricité, forge, entretien forestier, accessibilité handi, etc...). Chaque référent a obligatoirement un binôme pour éviter les burn-out, jeux de pouvoir ou tout simplement afin d'avoir une alternative si le référent principal n'est pas disponible. Les domaines qui n'ont pas de référent volontaire (comme la compta et l'administratif 😅) sont gérés par tous, en binômes, chacun son tour quelques mois dans l'année, chacun alternant avec deux binômes différents pour chaque période de gestion : par exemple le premier binôme A et B pendant un mois devient le binôme B et C le mois suivant, puis C et D, etc… Ainsi, chacun est référent durant 2 mois et le fait d'effectuer un chevauchement permet de passer correctement les infos aux suivants.
Nous avons choisi de ne pas excéder le nombre de 12 associés pour l'instant, tant que nous n'avons pas la certitude de pouvoir subvenir aux besoins de chacun sans créer une pression trop forte sur le biotope.
Parcelles privatives, Communs, habitat :
Chacun a délimité une fourchette d'un minima et maxima de terrain dont il souhaite faire sa partie privative, avec la condition d'être en capacité de l'entretenir correctement selon les méthodes permacoles. Par exemple, les plus grandes parcelles de la zone Agricole sont réservées en priorité aux activités agricoles, les plus petites à des activités nécessitant peu d'espace (artisanat, transmission, soin,..). Les projets liés à l'augmentation de la biodiversité sont prioritaires sur la parcelle en zone Nature, ayant subi une coupe rase.
Un design global a été prévu pour s'adapter aux microclimats et besoins du lieu, dans lequel ces parcelles privatives s'insèrent et où chacun peut vivre selon ses choix et ses besoins d'intimité, toujours dans le cadre des éthiques de permaculture.
Les parties du terrains qui ne sont revendiquées par personne, les installations nécessaires aux besoins vitaux comme l'eau, ou les frais bancaires de la SCI par exemple, sont des "Communs" et sont à la charge de tous à parts égales et les décisions les concernant sont votées par les associés. Dans les faits, certains peuvent avancer des frais, d'autres peuvent faire avancer les chantiers et on s'arrange entre nous (les avances de frais sont notées dans des comptes nominatifs pour être remboursées à terme et la SCI pourra prendre à sa charge des matériaux ou travaux pour les personnes qui donnent le plus de temps pour faire avancer les communs).
Tout le monde n'habite pas à proximité du terrain, seulement 4 associés sont en coloc sur la commune : avoir une adresse fixe évite qu'on vous pose des questions si vous dormez sur votre terrain très souvent, et quand on part de rien c'est bien pratique d'avoir un lieu où se doucher l'hiver, faire ses lessives, stocker du matériel à l'abri et avoir un congélateur. Les frais sont minimes voire inexistants : les abonnements (eau, électricité, l'assurance habitation, etc..) sont divisés en 4 ce qui permet de grosses économies. Nous utilisons l'application Tricount qui est très pratique pour gérer le partage des frais.
D'autres associés sont en ville, à plusieurs heures de route, et ne viennent que ponctuellement, comme une sorte de résidence secondaire de camping 😁 en sachant qu'en cas de problème ils ont un chez eux où venir se réfugier, où leurs besoins fondamentaux seront couverts et un réseau local déjà constitué. C'est d'ailleurs un bon moyen pour les personnes qui ne peuvent changer de vie drastiquement, de préparer petit à petit leur transition en continuant leur activité professionnelle tout en investissant sur un lieu collectif qu'ils rejoindront plus tard et où les personnes pouvant s'y installer plus tôt préparent le terrain. Cela peut permettre à ceux qui ne peuvent faire d'apport conséquent de racheter les parts avancées par les précédents petit à petit (ainsi pas de crédit bancaire qui pourrait mettre en péril le projet collectif en cas de défaut de paiement d'un des associés).
Concernant les bâtiments, le terrain était nu à l'achat, avec une petite grangette centenaire de 18 m2. Nous l'avons retapée pour en faire une cuisine commune lorsque tous les associés, amis et familles sont réunis aux beaux jours et elle sert aussi de cabane à outils et d'abri pour les associés qui œuvrent sur le terrain le reste de l'année.
La première année, lors du premier confinement en 2020, nous avons construit une tonnelle couverte qui sert de cuisine d'été pour nos stagiaires, et nous montions un barnum de 18 m2 à côté qui faisait office de salle de cours ou de salon-bibliothèque. Plusieurs épisodes venteux ont eu raison du barnum et une extension de la tonnelle a été depuis construite.
Une partie du terrain (3ha) étant constructible agricole, nous pouvons y construire des bâtiments agricoles comme un atelier, des serres, une grange, mais aussi une salle de repos, un labo de transfo, un accueil, des sanitaires, etc ... Un éleveur devant être présent pour les mise bas pourrait y construire une maison, mais nos projets sont plutôt d'installer d'abord les bâtiments agricoles qui seront des Communs, et de se contenter de modules de 5m2 ne nécessitant pas de permis de construire ou de déclaration de travaux nécessaires. Pour imager, imaginez des sortes de lits à baldaquin aux murs isolés avec une face vitrée sur la (magnifique) vue que nous avons 🤩, pour dormir lors des nuits les plus fraîches. Ces modules nous habituent aussi à un minimalisme qui devient nécessaire dans un monde de surconsommation effrénée. C'est une autre façon d'habiter la nature, avec un impact minimal et la possibilité si nécessaire de démonter tout ce qui est réutilisable et composter le reste sur place. D'autres possibilités sont envisageables, à voir au cas par cas, mais toujours en privilégiant une emprise au sol minimale. Le but étant de partager à terme atelier, buanderie, espace de travail commun, etc.. Tout en gardant des espaces privatifs.
Nous envisageons à terme de créer un "Camping à la ferme" sous forme tout d'abord d'un camping déclaré en mairie, ce qui nous permettra de créer 6 emplacements de camping pour 20 personnes max où il sera possible d'installer tentes, tipis, yourtes (avec cuisine/sanitaires extérieurs en modules de 5m2), voire roulottes ou caravanes. Pour agrandir la capacité d'accueil jusqu'à 30 emplacements il faut une demande de statut d'aire naturelle de camping auprès de la préfecture.
L'installation de cabanes ou chalets de plus de 5m2 nécessite de passer une partie du terrain agricole en terrain de loisir ou d'installer une pastille Stecal. Quoi qu'il en soit, de 5 à 20m2 il faut faire une déclaration préalable de travaux et un permis de construire au delà de 20m2.
Source : https://normandie.chambres-agriculture.fr/conseils-et-services/diversifier-son-activite/accueillir-du-public/camping-hebergement-insolite-ou-accueil-de-camping-car/#:~:text=Sur%20une%20parcelle%20agricole%2C%202,am%C3%A9nager%20%C3%A0%20d%C3%A9poser%20en%20pr%C3%A9fecture.
Pour l'instant la priorité n'est pas l'habitat personnel mais aux bâtiments communs et à l'autonomie alimentaire, voire pour certains à un projet professionnel agricole (pépinière forestière, pépinière de plantes vivaces comestibles, cultures de PAM, verger/forêt comestible,..) ou autres (formations, stages, artisanat, transformation,..).
Cependant de nouveaux venus dans le collectif pourront construire leurs modules personnels pour plus de confort, car il est plus pratique et économique de rester sur place lors des périodes de chantiers sur le terrain.
L'association SALTA12 :
Solutions d'Adaptation Locales pour une Transition vers l'Autonomie (antenne Aveyronnaise)
Elle a été créée pour transmettre à un large public les valeurs et techniques permacoles, nos connaissances et compétences en autonomie ainsi que pour faciliter l'installation et l'intégration de nouveaux arrivants localement. En effet, l'autonomie est une affaire d'entraide, de réseau humain dense et diversifié. Un écolieu est tel un radeau isolé sur l'océan et ne pèse rien devant les tempêtes qui nous attendent, mais il suffit de connecter ces radeaux entre eux et ensemble ils forment une grande nappe plus à même d'atténuer les chocs et les vagues les plus menaçantes.
Les formations diverses proposées dans notre forêt sont majoritairement du fait de l'association et les formateurs et intervenants y sont bénévoles. Toute personne qui donne bénévolement un stage ou une formation pour les adhérents sur le terrain, se voit offrir la possibilité de refaire le même format pour son propre compte.
Nous considérons que les connaissances sur des sujets vitaux comme l'autonomisation et les outils apportés par la permaculture doivent être accessibles à toutes et tous. C'est pourquoi nos stagiaires peuvent accéder aux formations en les finançant ou, pour nos adhérents, en échangeant des journées de bénévolat sur le lieu contre des journées de cours. Par exemple, ½ journée de bénévolat ouvre droit à 1 journée de formation.
C'est le même principe pour L'adhésion annuelle de 60€ qui peut être réglée mensuellement 5€/mois ou en faisant du bénévolat 6 jours par an.
Nous proposons aussi à nos adhérents diverses formules d'immersion sur quelques jours à quelques semaines, afin d'expérimenter l'autonomie et notre mode de vie :
2 jours pour 5€ et ½ journée de bénévolat OU gratuit + 1 journée de bénévolat
1 semaine pour 10€ et 1 journée de bénévolat OU gratuit + 2 journées de bénévolat